Michel Raffaelli, il y a un an…
Il y a un an, Michel Raffaelli nous quittait. Le Groupe ORECA perdait plus que l’un de ses plus fidèles collaborateurs. Un homme passionné, reconnu par le monde de l’automobile pour son professionnalisme et son talent, d’abord de pilote, puis de formateur et de manager. Un homme d’une gentillesse sans égal, et une éternelle joie de vivre. Un homme apprécié de tous. Un an après, Michel est toujours aussi présent dans nos cœurs.
Il y a des jours que l’on préférait oublier. Mais que l’on n’oubliera jamais. Il y a douze mois de cela, la journée avait commencé comme toujours avec Michel Raffaelli : avec le sourire et de bonne humeur. Nous ne le savions pas, mais c’étaient les derniers moments que nous partagions avec lui. Depuis cette terrible journée, oui la vie a repris son cours. Parce qu’il le faut bien. Mais ce n’est pas vraiment pareil. Il nous manque. A chacun. A tous.
Michel, c’était un pilote à l’origine, et c’était resté un pilote. Toujours heureux d’être derrière un volant, que ce soit dans un safety car, dans une Formula Le Mans, F1 ou une Audi. Peu importe à vrai dire. C’était aussi devenu un meneur de projet, justement avec Audi, dont il était le responsable pédagogique et sportif pour les Audi driving experience. S’en était le grand homme en quelque sorte. Sans oublier son rôle de team manager sur le programme GT. C’est tout ça et bien plus à la fois. Un pote. Un grand frère. Une épaule sur laquelle s’appuyer. Un homme au grand cœur. Avec qui rigoler. Partager.
Il y aura toujours ce vide à la fois imperceptible et indescriptible après une perte. Mais comme l’avait écrit un des amis de Michel, on « essaie d’être heureux d’avoir pu croiser ton chemin ». C’est ce que l’on se dit aujourd’hui. C’est ce que l’on se dit alors que ses équipes poursuivent le travail qu’il avait entamé en 2006. Michel aurait de quoi être fier de ses collaborateurs.
Un an après, on se souvient. On se souvient de son sourire, de son humour et de sa passion. Michel nous manque. Comme ses appels de phares qu’il faisait avec son safety car pour que sa fille le voit sur la web-tv. C’est à sa fille justement, à sa femme, à ses parents, à sa famille et à tous ses proches que nous pensons. A ses amis et à ces pilotes qu’il a formé ou aidé, et qui aujourd’hui brillent aux quatre coins du monde.